KANBAN : Méthode agile

Origine de la méthode Kanban

Créée par Toyota dans les années 50 dans le but d’optimiser et développer sa capacité de production, la méthodologie Kanban fait partie des méthodes agiles et vise à limiter le risque de surproduction, améliorer la gestion des commandes et des stocks et réduire les coûts et les délais. Basée sur le principe des flux tirés, la méthode Kanban fonctionne sur le fait que la production est régulée en fonction de la demande. L’entreprise ne produit que ce dont elle a besoin et réalise ainsi des économies Ben limitant les stocks et les invendus.

En langue japonaise, Kanban signifie étiquettes, cette méthode est en effet, de façon générale, basée selon un système de cartes disposées sur un tableau permettant une visualisation complète et rapide des tâches à effectuer. Pour visualiser l’état d’avancement d’une commande ou d’un projet, les cartes seront la plupart du temps réparties en trois sections ou colonnes ; « à faire », « en cours » et « terminé ». Cet outil a donc comme vertu de permettre une meilleure collaboration et améliorer la communication entre les employés et services de l’entreprise concernant les tâches et missions à effectuer.

Le concept de flux

La méthode Kanban est basée sur le concept de flux. Les cartes doivent circuler aussi régulièrement que possible au sein du processus de travail et éviter les blocages et inerties qui entraveraient la capacité de production.
Visualiser, mesurer, et améliorer de façon continue les étapes liées au flux de travail permet ainsi d’augmenter considérablement la productivité et la qualité au sein d’un système de production.

Les cinq bonnes pratiques

– La visualisation qui permet de comprendre comment fonctionnent les processus ainsi que de connaître l’état d’avancement d’un projet, il est essentiel de visualiser le flux de travail, également appelé workflow. La méthode Kanban fonctionne via un tableau dans lequel chaque colonne représente une étape (à faire, ouvert, en cours, en test, terminé). Chaque tâche évolue en temps réel jusqu’à ce qu’elle soit finalisée.

– La limitation du nombre de tâches en cours: chaque étape du tableau ne doit contenir qu’un nombre maximum de tâches en même temps, défini en amont par la taille et la capacité de l’équipe. Pour pouvoir ajouter une nouvelle tâche, il faut en finaliser une.

– La gestion du flux permet de suivre, mesurer le déroulement du travail à travers chaque étape du tableau. Le but est de connaître la vitesse et la fluidité du travail fait.

– L’explicitation des normes de processus : les règles du système Kanban doivent être formulées clairement et sans ambiguïté auprès de l’équipe afin que tout le monde comprenne et maîtrise le sujet pour pouvoir traiter la tâche en question et par la suite pour proposer des axes d’améliorations.

– L’identification des opportunités d’amélioration : une fois que les tâches sont en cours, il est important de discuter avec l’équipe pour analyser les problèmes, les blocages auxquels elle est éventuellement confrontée dans son travail. En analysant les points faibles, vous pourrez trouver les améliorations nécessaires à mettre en place.

La méthodologie Kanban repose sur un travail effectué en toute transparence et une communication en temps réel de la capacité ; c’est la raison pour laquelle le tableau Kanban doit être perçu comme la source de référence unique concernant le travail de l’équipe, sa fonction est de permettre la visualisation du travail, la standardisation du workflow, mais aussi l’identification et la résolution des bloqueurs et des dépendances dans les plus brefs délais.

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